mercredi 24 octobre 2007


En Afrique du Sud, grâce aux PlayPumps, pomper l’eau devient un jeu d’enfant...

Dans les années 90, Ronnie Stuiver, un ingénieur sud-africain spécialisé dans les forages, parcourt le pays pour créer des puits. A chacune de ses visites dans les villages, il s’aperçoit que les enfants, fascinés et débordants d’énergie, s’attroupent autour de lui. Il conçoit alors un ingénieux système de pompage activé par la rotation de manèges : à chaque tour de manège, l'eau potable est puisée dans la nappe phréatique et acheminée jusqu'à la citerne, en hauteur. La force motrice de l'ensemble, ce sont les enfants qui la fournissent.
La corvée d'eau devient prétexte à s'amuser. Le réservoir se remplit dans la foulée.
"L'énergie passée par les enfants à faire tourner la roue génère assez de puissance pour approvisionner en eau potable un village de 3 000 habitants" explique Trevor Field, le patron de Roundabout Outdoor, la société qui exploite le concept. Au rythme de 16 tours minutes, il faut un peu moins de deux heures de manège pour remplir la citerne de 2500 litres.
Autre idée de génie : la maintenance est financée par la publicité affichée sur la cuve juchée à 7m de hauteur : 2 panneaux, gratuits, sont réservés à des messages de santé publique ; les 2 autres sont concédés à des sociétés commerciales.
Dans les provinces rurales d’Afrique du Sud où vivent 13 millions de personnes, 78 % de la population n'a pas accès à l'eau courante. Depuis 1993, 500 manèges ont été installés. Près d'écoles, de dispensaires, de maisons de jeunes. Là où les enfants sont les plus nombreux. D'ici 2008, l'état sud-africain s'est engagé à équiper toutes les écoles du pays.
Dans le Kwazulu Natal, le succès des « manèges à eau » repose sur un partenariat réussi entre la société Roundabout Outdoor, le Ministère des Eaux et Forêts, le Département de l’Education, et l’AMREF.
Pour l’AMREF, l’accès à l’eau s’inscrit dans un programme plus vaste d’éducation à l’hygiène et à la santé, qui passe par la sensibilisation des enfants.
L’accès à l’eau salubre associé à des pratiques d’hygiène saines réduit considérablement la prévalence des maladies liées à l’eau et participe ainsi au développement social et économique des communautés.
Dans ce programme, les enfants sont doublement acteurs de leur développement : ce sont eux qui fournissent l’eau potable à leur village, ce sont aussi eux qui contribuent au changement des comportements en matière d’hygiène.
Grâce aux PlayPumps, les enfants mettent leur vitalité au service de leur avenir : n’est-ce pas là le coeur du processus de développement ?

AC

lundi 1 octobre 2007

Les marronniers africains

Il existe dans le jargon des journalistes un terme pour désigner les sujets-bateaux que l’on ressort périodiquement du fond des tiroirs lorsque l’actualité n’offre pas de scoops retentissants, façon tsunami ou autres 11 septembre 2001 : ce sont les marronniers.
Citons pêle-mêle : le palmarès des hôpitaux en France, les prix de l’immobilier, le vrai salaire des cadres, les soldes et leur impact sur l’économie, le dopage chez les sportifs, etc.
Doit-on y ajouter l’alternance parfaitement réglée et systématique des périodes de sécheresse et d’inondations en Afrique ?
Hélas, oui…
Qui s’émeut encore du spectacle de femmes épuisées portant des jerricans sous un soleil de plomb, de hordes d’enfants faméliques au regard vide, ou de villages emportés par les flots ?
Face à ces images qui passent en boucle devant nos yeux blasés, la résignation, voire le cynisme, nous guettent : à quoi bon ?
A quoi bon construire des puits s’ils doivent être emportés par les eaux 6 mois plus tard ? A quoi bon chercher à soigner les populations quand rien ne semble pouvoir stopper les épidémies galopantes ? Et puis à quoi bon former des élites locales si leur rêve est de gagner l’Europe ? Et d’ailleurs, à quoi bon financer des plans d’aide humanitaire, quand on sait qu’une grande partie des sommes versées empruntera les circuits de la corruption ?
Le sort de l’Afrique est-il condamné à se dissoudre dans ce fatalisme un peu rapide ?
Nous ne le pensons pas.
Il existe une autre façon d’envisager le devenir de l’Afrique, qui exige de renverser notre point de vue, et de faire notre cette foi en l’homme que proclamaient les humanistes du XVIème siècle :
« Il n’est de richesses que d’hommes. »
Si l’avenir de l’Afrique s’appuie nécessairement sur une aide financière importante, il passe avant tout par la conviction que ce sont les hommes qui sont les premiers acteurs de leur développement.
Il ne s’agit plus alors de signer des chèques en blanc depuis notre citadelle européenne, mais d’engager une véritable relation avec les populations d’Afrique.
Depuis 50 ans, l’AMREF s’emploie à tisser des liens privilégiés avec les communautés.
Nous considérons que nos programmes d’intervention doivent partir des besoins des communautés, qu’ils doivent se construire dans le respect des cultures et traditions locales, et que ce sont les communautés qui doivent être les acteurs de leur mise en œuvre.
Ce partenariat, fondé sur la conviction que chacun a quelque chose à apporter à l’autre, est le gage de la réussite et de la pérennité des projets mis en place.
Il suppose bien sûr un engagement au quotidien et une vision à long terme, qui nous éloignent radicalement du « zapping humanitaire » dans lequel nous baignons : « Même pour les urgences fortement médiatisées, observe le directeur général d'Euro-RSCG, Laurent Habib, le système d'essuie-glace est tel qu'une crise chasse l'autre, ballottant l'attention du public qui finit par se poser des questions sur l'efficacité des dons versés ».
Sachons alors porter notre regard au-delà de la très brève visibilité médiatique des catastrophes qui secouent l’Afrique : c’est alors seulement que notre aide ponctuelle démultipliera ses effets en s’intégrant dans une véritable politique de développement durable.
AC

jeudi 19 juillet 2007

Le fil rouge du migrant

Les migrants en tant qu’acteurs de la mise en cohérence du développement et de la citoyenneté entre l’Afrique et l’Europe est l’idée de base du GRDR, Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural.

Depuis 1969, le GRDR s’occupe de valoriser la migration du bassin du fleuve Sénégal comme moyen d’échanges et de coopération entre « les citoyens de là-bas et les citoyens d’ici »
Grâce à leur double appartenance à leur pays d’origine et à leur pays d’accueil, les migrants sont non seulement les meilleurs initiateurs et promoteurs de dynamiques de développement en Afrique, mais aussi porteurs de projets individuels ou collectifs d’insertion en France.
L’Afrique et la France sont ainsi intiment liées par un fil rouge, celui des migrants qui deviennent ainsi acteurs principaux de co-développement. L’objectif du GRDR est la valorisation de ce double espace, ainsi que le transfert de compétences.

Le GRDR accompagne les migrants dans leur insertion sociale et économique en France, à travers de nombreuses formations professionnelles. Il accorde aussi une attention toute particulière à la promotion de la santé auprès des migrants, souvent touchés par le VIH/SIDA en accompagnant les associations issues de la migration dans le renforcement de leur rôle d’acteurs de prévention ici en France et dans leur pays d’origine. Au Mali, le GRDR, dans le cadre d’un programme multi acteurs, participe à un meilleur accès aux soins de qualité et proximité et à la décentralisation de la prise en charge du VIH/SIDA.

Dans le même temps, le GRDR valorise le rôle des migrants en tant qu’ « ambassadeurs » de projets de développement dans leurs régions d’origine, auprès des partenaires français. Les projets soutenus par le GRDR promeuvent surtout le secteur agricole et artisanal au Mali, Mauritanie et Sénégal.
Avec le même esprit que l’AMREF qui a parié sur la capacité des communautés africaines à prendre en charge leur propre destin, le GRDR rompt avec les logiques d’assistanat et investit sur la richesse de ce précieux fil rouge.
FG

Pour plus d’informations : http://www.grdr.org/


mercredi 4 juillet 2007

L’avenir de l’Afrique sera noir !

(campagne AMREF Italie, www.amref.it)


Il y a tout juste 50 ans, Michael Wood, chirurgien vouant une passion pour l’Afrique, a fondé au Kenya l’AMREF (African Medical Research Foundation). En un demi-siècle, de nombreux médecins et spécialistes ont volé vers les zones les plus reculées et les plus désavantagées du continent, pour secourir les victimes de conflits, combattre le paludisme, la tuberculose et le SIDA. L’AMREF a aussi construit des puits, restructuré des écoles, réalisé des projets de micro-crédits, soutenu les femmes et formé du personnel médical.
En 50 ans de travail avec les communautés, nous avons évolué et surtout changé de peau.
Nous avons commencé par travailler dans l’urgence, maintenant nous nous occupons de développement.
Nous étions des blancs amoureux de l’Afrique, aujourd’hui nous sommes des noirs qui parlons au monde
.
L’Afrique nous a transformés.
Aujourd’hui nous savons que les seules solutions aux problèmes du continent ont leurs racines dans les communautés concernées par les problématiques posées.
L’AMREF renforce les systèmes de santé africains existants ainsi que la capacité des communautés à mettre en place leur propre système et faire valoir leur droit à la santé
L’AMREF bâtit des liens entre ces systèmes, les développe et met en place des programmes de santé pour rendre les communautés autonomes par la recherche de solutions appropriées, efficaces et durables.
Avec ses 50 ans d’expérience et plus de 97% de son personnel qui est africain, l’AMREF soutient que l’avenir de l’Afrique sera noir !

FG



mardi 3 juillet 2007

L’EAU EST UN JEU

En 2015, les Nations Unies ont prévu de réduire de moitié le nombre de personnes (un milliard environ) qui n'ont pas accès à l'eau potable. L'eau contaminée est vectrice de maladies comme le paludisme, le choléra, la diarrhée, les infections ophtalmiques.
6.000 enfants meurent chaque jour de maladies dues à une eau insalubre.

Depuis plusieurs années, l'AMREF construit des puits, des latrines et des citernes qui garantissent aux populations rurales les plus pauvres d’Afrique, l'accès à l'eau potable.
En Afrique du Sud, l’AMREF, depuis 1995, met en
place des projets d’accès à l’eau et d’éducation à l’hygiène dans les écoles à travers un programme intitulé, PHASE (Personal Hygiene and Sanitation Education - Formation à l’hygiène personnelle et à la santé).
PHASE cible les enfants pour promouvoir la santé et le bien-être au sein de la communauté toute entière, et de façon durable.

Le projet 2006/07 de l’AMREF Afrique du sud (cliquez ici) installe des infrastructures sanitaires et d’apport en eau, dans 10 écoles à Umkhanyakude (Kwazulu Natal) et à Chris Hani (Eastern Cape).
Le projet est basé sur un système simple et efficace de pompes à eau sous forme de tourniquets des aires de jeux pour enfants. Actionnées par les jeux d’enfants, ces pompes installées dans les écoles d’Afrique du Sud, apportent une source d’eau saine et fiable à autant d’écoles et de communautés désavantagées.
Ce projet est pensé selon une approche globale qui vise non seulement à fournir des infrastructures sanitaires fiables, mais aussi à changer durablement les pratiques d’hygiène auprès des enfants et de leurs communautés.
L’AMREF prône également la pérennité du projet, en incitant à l’institutionnalisation de PHASE dans tous les programmes scolaires et l’étendre ainsi à l’ensemble de l’Afrique du Sud.
FG


jeudi 28 juin 2007

La voix de l’Afrique est virtuelle !

Depuis ses débuts, l’AMREF a voulu donner la parole à ceux qui sont directement concernés par les politiques engagés sur le continent noir. Au-delà des ses actions sur le terrain pour améliorer les conditions de vie des populations et renforcer les structures sanitaires, l’AMREF est le porte-parole de l’Afrique, dans le domaine de la santé, lors de forums internationaux, comme le World Economic Forum ou le G8. Mais un plaidoyer efficace ne peut se faire qu’avec un concert de voix à l’unisson. Toutes les voix comptent et nous avons besoin de la vôtre !

L’AMREF a donc gagné les mondes parallèles et insolites du web, avec sa nouvelle recrue Oumy Melnik (o.melnik@amref.fr), qui s’est établie dans Second Life, en tant que bénévole pour faire découvrir non seulement le travail de l’AMREF, mais aussi pour partager des sujets de réflexion sur l’Afrique et son potentiel tant culturel qu’économique.
Sa mission première est de fédérer des avatars pour offrir un auditoire plus vaste aux communautés africaines, en les soutenant dans leur recherche d’autonomie et de développement.
Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ? Tout est à créer dans ce nouveau monde et le champ des possibles vaste, mais le souhait d’Oumy est de créer une communauté ouverte et libre, qui se nourrit du foisonnement d’idées et d’échanges.
L’aiderez-vous ?
Oumy vous attend !!


Les jeunes mères victimes d’un conflit oublié

Selon le rapport 2007 des Nations Unies, concernant les Objectifs du Millénaire pour le Développement, l’Afrique subsaharienne n’est en voie d’atteindre aucun des objectifs prévus pour 2015.
La santé maternelle, en particulier, reste un scandale régional et mondial. Pour une femme d’Afrique subsaharienne – affirme le rapport – les risques de décéder de complications dues à la grossesse ou à l’accouchement sont 1 pour 16, alors qu’ils sont de 1 pour 3800 dans les pays industrialisés.

Dans le nord de l’Ouganda, la situation des femmes est particulièrement dramatique.
21 ans de conflits entre le gouvernement et les rebelles de « l’Armée de Résistance du Seigneur » (Lord's Resistance Army – LRA) ont forcé 90 % de la population du nord de l’Ouganda à quitter leurs foyers et à se réfugier dans des Camps de Migrants Internes. Les conditions sanitaires y sont désastreuses et l’accès aux unités de soins ou aux hôpitaux quasi impossible.
De nombreuses mères décèdent d’infections contractées pendant l’accouchement, car elles ne sont pas assistées d’un personnel de santé qualifié alors qu’elles enfantent.

Ce conflit aux effets dévastateurs pour les civils, fut longtemps décrit comme une des plus grandes urgences humanitaires se déroulant dans l’indifférence du monde
Depuis peu, la population profite d’une accalmie et essaie de se reconstruire un semblant de vie normale. Pour les soutenir, l’AMREF a mis en place un programme (
cliquez ici
) dans le district de Kitgum, au cœur des camps, afin d’améliorer les conditions de vie des plus vulnérables que sont, en premier lieu, les enfants et les femmes enceintes.
Ce programme comprend la construction et l’équipement de 7 maternités, la formation des professionnels de santé et le renforcement du système de santé maternelle communautaire.
A travers cette action, l’AMREF réaffirme son engagement sur le terrain, dans le nord de l’Ouganda, où elle est présente et travaille depuis 1998.
FG


jeudi 7 juin 2007

Le G8 doit écouter l’Afrique

Le G8 2007 a débuté hier à Heiligendamm, en Allemagne, sous la présidence de la chancelière Angela Merkels, qui a décidé de mettre l’Afrique en première place dans l’Agenda du Sommet.
Madame Merkel a identifié le renforcement du système de santé en Afrique comme « une question pivot, spécialement en ce qui concerne le HIV/SIDA ».

L’AMREF apprécie l’attention internationale portée à l’Afrique et aux problèmes concernant le SIDA, mais remarque aussi que les programmes mises en œuvre en Afrique par les pays du nord, ont, jusqu’à présent, une approche « verticale » et focalisent sur des maladies isolées, comme le SIDA.
Mais cette épidémie ne peut se traiter de manière isolée, tout comme il ne suffit pas pour renforcer un système de santé d’augmenter la distribution de services basés sur le modèle occidental.

L’AMREF pense qu’il faut investir sur les capacités des communautés africaines à répondre à leurs propres problématiques, dans une perspective globale de la santé, en prenant non seulement en compte l’épidémie du SIDA, mais aussi la santé maternelle et infantile, ainsi que les problèmes d’accès à l’eau et de sécurité alimentaire.
Malheureusement, la représentation africaine au G8 ne semble pas suffisante pour donner la parole au Continent. Elle est formée par les présidents d’une poignée de pays africaine, souvent présents comme observateurs, et beaucoup de consultations ont lieu sans l’engagement des africains.

Cette situation doit changer.
Le Continent a besoin de se libérer de ce syndrome de dépendance
Le G8 doit écouter les communautés africaines, pour rendre l’Afrique maître de solutions pérennes et adaptées à ses problèmes sanitaires. C’est l’unique manière pour le continent noir de tendre vers un futur optimiste et serein. FG

Pour plus d’informations :
www.amref.org

vendredi 1 juin 2007

Sabella et l’AMREF au Salon Boucles d’Ebène

Du Samedi 2 Juin au Lundi 4 Juin, la troisième édition du Salon Boucles d’Ebène aura lieu au Hall d’exposition de Paris-Est Montreuil.
L’événement est dédié aux talents d’Afrique et des Caraïbes dans les domaines de la mode, de la création, du design et de la beauté. Batouly Seck Sambou sera présente avec la nouvelle collection d’été de Sabella La Linguere.
Vous pouvez aussi soutenir l’AMREF en achetant nos T-Shirts « Asante Sana », auprès de Sabella qui soutient nos actions au cœur des communautés africaines, avec conviction et cœur. FG

Pour plus d’informations :
www.bouclesdebene.com

lundi 28 mai 2007

Sabella La Linguere : l’Afrique qui entreprend

Batouly Seck Sambou, jeune chef d’entreprise originaire de Mauritanie, a créé sa boutique « Sabella La Linguere » dans le XVIII°ème arrondissement de Paris avec son mari Bubacar SAMBU. Par ses liens familiaux et sa connaissance de différentes cultures africaines, Batouly a nourri sa vocation et s’affirme comme spécialiste de l’habit africain à Paris, avec la création de « Sabella », succursale de la maison de couture de Bamako (Mali), créée par sa mère Salla BA-SECK il y a quelques années déjà.

Ici, dans une atmosphère chaleureuse et accueillante, Batouly et son mari vous invitent à découvrir sa collection de vêtements traditionnels africains aux couleurs et tissus du Continent. Pour arriver à ce résultat, M. et Mme Sambou ont parcouru un long chemin, émaillé de belles rencontres qui, en plus de leur détermination et de leurs compétences, leur ont permis de concrétiser leur projet. Dans leur volonté de développer en France la maison de couture familiale, dirigée par Madame Salla BA-SECK à Bamako, au Mali, Batouly a suivi la « formation à la création d’entreprise », organisée par le Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural (GRDR). Ils ont ensuite bénéficié d’une bourse d’étude de faisabilité du Programme Migrations Initiatives Economique (PMIE) et de deux crédits financiers de l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE). L’Association Salle Saint-Bruno a aidé Batouly, à trouver un local pour installer son activité : la boutique « Sabella La Linguere ». Batouly et son mari qui gèrent leur boutique avec Madame Salla BA-SECK sont entourés par une équipe tout aussi dynamique. L’originalité de leur parcours, est la capacité à mettre en place un réseau innovant et créatif pour concrétiser leur projet en utilisant les ressources existantes.

C’est exactement dans cet esprit de réseau et de richesses humaines que l’AMREF est engagé en Afrique depuis plus de 50 ans. Le but de l’AMREF est d’ aider l’Afrique à ne pas avoir besoin d’aide et, ainsi, travaille avec les forces vives et dynamiques du Continent. L’AMREF est une association formée par des femmes et des hommes africains qui travaillent tous les jours au développement sanitaire et social de leur propre communauté. Le personnel de l’AMREF partage la culture et les traditions des bénéficiaires des projets ; il en connaît la terre, les difficultés et les problèmes sanitaires. L’AMREF trouve des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique en travaillant avec les communautés et en cherchant en elles les forces humaines pour promouvoir des projets qui garantissent le développement durable de l’Afrique.

Ayant en commun les mêmes valeurs et la même vision de l’Afrique, Sabella La Linguere a offert son soutien actif à l’AMREF. Dans sa boutique, vous pourrez trouver les t-shirts « Asante Sana », que l’AMREF a réalisés pour financer ses projets auprès des populations les plus défavorisées de l’Afrique. « Asante Sana » c’est aussi notre remerciement, dans la langue swahili, à Sabella La Linguere, pour leur soutien et surtout pour être un exemple de l’Afrique active et énergique avec laquelle l’AMREF travaille depuis 50 ans. FG

Sabella La Linguere - 160 Boulevard NEY 75018 Paris - Tél : 01 42 51 88 29 - Email: seckbatouly@yahoo.fr

vendredi 25 mai 2007

25 Mai - Journée de l'Afrique

Le 25 Mai 1963, les chefs d’Etats africains indépendants constituèrent l’Organisation de l’Union Africaine (OUA), devenue en 1999 l’Union Africaine (UA). Les buts poursuivis par l’OUA sont : d’éliminer les derniers vestiges du colonialisme et de l’apartheid; de renforcer l’unité et la solidarité des Etats africains; de coordonner et d'intensifier la coopération en faveur du développement ; de défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats membres et de favoriser la coopération internationale pour résoudre les problèmes sociaux, économiques et politiques multiformes auxquels sont confrontés les Etats-membres.
En bref, permettre à l’Afrique de jouer le rôle qui lui revient dans la Communauté Internationale.

44 ans après ce 25 Mai, beaucoup de résultats ont été atteints, mais beaucoup de choses restent encore à faire.
Et l’objectif reste toujours le même : que l’Afrique puisse voler de ses propres ailes.
Engagée en Afrique depuis 50 ans, l’AMREF célèbre aujourd’hui la Journée de l’Afrique, dont le thème cette année est : « Renforçons la place de l’Afrique dans le monde à travers des partenariats stratégiques, équilibrés et responsables ».

Bonne Journée de l’Afrique à tous les protagonistes du Continent Noir qui chaque jour luttent pour le développement et le progrès ! FG
Pour plus d'informations:

mercredi 23 mai 2007

Semaine africaine à l’UNESCO du 21 au 25 mai

Le Groupe Africain de l’UNESCO dédie cette semaine à l’Afrique, en organisant des manifestations artistiques et culturelles sur le Continent, et fête la Journée de l’Afrique, vendredi prochain.
Lors de cette Semaine Africaine, il sera donc possible participer aux expositions, projections de films, concerts et conférences-débats, organisés par l’UNESCO et entièrement dédiés à l’Afrique.
Agréable manière de découvrir le patrimoine et les merveilleuses richesses du Continent Noir ! FG

Pour plus d’informations :
www.unesco.org

vendredi 18 mai 2007

L’Afrique n’est pas une cause perdue !

Une bonne nouvelle de La Banque africaine de développement (BAD) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : l’Afrique n’est pas une cause perdue!
S’il est impossible d’occulter les difficultés économiques et politiques que rencontrent plusieurs pays du Continent, il nous faut aussi mettre en lumière la longue liste de pays qui, depuis quelques années, tendent à un avenir plus souriant.
Selon le rapport publié conjointement par la BAD et l’OCDE le 14 mai dernier, l’Afrique enregistre ses taux de croissance les plus élevés de ces vingt dernières années. Les principaux moteurs de cette performance ont été : une forte demande externe en minerais métallifères et non métallifères, l’accroissement des investissements dans les secteurs miniers et de bonnes conditions climatiques favorables à l’agriculture.
Plusieurs pays africains ont ainsi bénéficié de la hausse du prix du pétrole et de la croissance des exportations de matières premières ou agricoles.

L’optimisme est donc de mise et, suivant la volonté de la chancelière allemande Angela Merkel, l'Afrique figurera en bonne place sur l'agenda du prochain sommet du G8, début juin, à Heiligendam en Allemagne.
Aux côtés des représentants des 8 plus grandes nations industrielles, sont invités des dirigeants de pays émergents.
L’Afrique étant le thème principal de la conférence, le développement et les investissements futurs sur le Continent Noir seront au cœur des débats. FG

www.oecd.org
www.afdb.org
http://www.letemps.ch/

mercredi 16 mai 2007

Un Jour de Mai

En juillet 2006, le scénariste Régis Hautière est parti au Kenya, accompagné du dessinateur Romain Hugault, découvrir sur le terrain les actions que nous menons auprès des communautés, comme notre service de « Flying Doctors ».
De cette rencontre avec les équipes AMREF en Afrique, est née, le 4 mai dernier aux éditions Paquet, une bande dessinée sépia au charme particulier : « Un Jour de Mai »
Pour cette occasion, l’éditeur Pierre Paquet a réuni un collectif de dix dessinateurs aux horizons divers pour cette histoire aux regards croisés et librement inspirée des « médecins volants » et des drôles de rencontres que l’on peut faire dans le ciel africain, un jour de mai…

En achetant cette BD, vendue à la FNAC et dans les librairies spécialisées, non seulement vous donnerez 2 € à l’AMREF pour soutenir ses projets, mais vous découvrirez aussi des dessinateurs originaux que sont :
J. Aguiar, G. Bouchard, M. Calo, R. Hugault, H. Lalia, G. March, Nobunaga, E.Rosingana, W. Taborda, A. Zapico.

Bonne lecture et bon voyage avec l’AMREF ! FG

www.paquet.li
http://cockpit.paquet.li

mardi 15 mai 2007

Le nouveau spectacle AMREF : Nyumba Hewani (La Maison dans le Ciel)

On les nomme « Chokora », c'est-à-dire « ceux qui vivent dans les déchets ».
Par ce terme méprisant, la population de Nairobi (Kenya) stigmatise environ 130 000 enfants des rues, abandonnés à la solitude, la faim, la violence, la drogue et la prostitution.
Certains de ces enfants sont des orphelins du SIDA ou de la guerre, d’autres sont issus de familles dysfonctionnelles ; mais tous sont des parias de la société civile.

Depuis de nombreuses années, l’AMREF est présente au cœur des bidonvilles de Nairobi grâce à son programme de réinsertion des enfants des rues « Child in Need Program », plus particulièrement dans la circonscription de Dagoretti où 34 000 enfants vivent dans des conditions déplorables.
Pour faciliter la réinsertion des enfants dans leurs familles et dans leurs communautés d’origine, le projet se base sur des activités pédagogiques, telles que sportives ou artistiques, et aide ainsi les enfants à retrouver l’estime d’eux-mêmes et répare les dégâts psychomoteurs liés à la vie marginale dans la rue.
Dans le cadre des activités artistiques liées à ce programme, l’AMREF Italie réalise son troisième projet théâtral avec les enfants de Dagoretti : Nyumba Hewani (La Maison dans le Ciel).



Après le succès de ses deux précédents spectacles « Black Pinocchio » et « L’Amore Buono », présentés en Afrique et en Europe, le metteur en scène Marco Baliani persiste et signe avec l’adaptation théâtrale d’une histoire africaine de tradition orale. Les « Chokora », acteurs de Nyumba Hewani, ont débuté les représentations au théâtre Bomas, à Nairobi.

L’histoire racontée est celle de sept frères, issus d’une famille défavorisée et obligés de partir du foyer. Lors de leur vagabondage à travers un monde hostile, ils surmontent de nombreuses épreuves et font des rencontres étranges et inquiétantes, comme avec la Mort personnifiée.
Le sujet de Nyumba Hewani est donc un parcours initiatique, marquant le passage de l’adolescence à l’âge adulte, par la rupture avec le cocon familial, qui permet le retour dans la communauté avec un nouveau statut et de nouvelles responsabilités.

Au-delà de faire découvrir la tradition orale africaine, riche d’histoires et de légendes, le but de cette histoire universelle, est de toucher le cœur des adolescents quelque soient leurs ethnies et cultures, tout en permettant aux « Chokora » de faire un pas décisif vers la réinsertion.
Merci donc mille fois aux 15 acteurs du spectacle : George Kamau, Peter Kamau, Kevin Kariuki, Joseph Kamau, Lameck Ochieng, Jairo Ouma, Wycliffe Onywera, Alex Wagacha, Onesmus Kamau, Kevin Chege, Ibrahim Karanja, Donston Ambani, Francis Gacheru, Anthony Mugo, Peter Kihika.
FG

Pour plus d’informations :
www.amref.it


jeudi 3 mai 2007

Au sommet pour un puits!



L’association Toi, de l’Afrique, fondée par des étudiants de l’IESEG (Ecole de Management à Lille), a organisé une expédition jusqu’au sommet du Kilimandjaro (5 895 m) le 9 mars dernier.
Cette aventure sportive élaborée dans le cadre du programme de troisième année de l’IESEG, avait aussi un autre but : soutenir les actions de l’AMREF sur le terrain, en levant des fonds pour la construction d’un puits en Tanzanie.
Défi relevé et mission accomplie !
Le sommet fut atteint et la somme de 5680€ récoltée, servira à la construction d’un puits dans le district de Magu (Mwanza-Tanzanie).
L’AMREF remercie chaleureusement Toi, de l’Afrique pour son soutien, ainsi que son équipe pour sa détermination et son enthousiasme ! FG

Pour plus d’informations :

http://www.toidelafrique.fr
http://www.ieseg.fr

mercredi 2 mai 2007

La lutte contre le paludisme ne se gagne pas en une journée

Aujourd’hui, le paludisme tue 2 millions de personnes par an et un enfant meurt toutes les 30 secondes de cette maladie parasitaire. Contre ce fléau, il faut un engagement fort et durable !

Le paludisme, également appelé malaria, fait l’objet de nombreuses propositions en matière de pré­vention, de formation et de traitement. Cependant, bien que les résultats soient le plus souvent positifs, l’association de ces différentes méthodes de lutte dans un programme contre le paludisme n’est pas appliquée de façon systématique.

En Afrique de l’Est, l’AMREF a mis en place très tôt auprès des communautés, des programmes ayant une approche globale de lutte contre le paludisme, et en a mesuré toute l’efficacité.
En République du Congo, Actions de Solidarité Internationale (ASI), association présente depuis plus de 20 ans en Afrique, a décidé d’ouvrir un programme contre le paludisme, dans cette optique pluridisciplinaire.
Le projet est réalisé en partenariat avec SANOFI-AVENTIS/Impact Malaria et l’Agence pour la Médecine Préventive (AMP). Les objectifs de ce projet sont d’intégrer tous les acteurs de la société civile dans la lutte contre cette maladie et de réaliser un guide méthodologique permettant de reproduire cette association de mé­thodes (prévention, formation, traitement) à d’autres zones de santé. Mais l’objectif principal reste la réduction des taux de morbidité et de mortalité dus au paludisme. FG

Pour avoir plus d’informations et pour contribuer :

www.asi-france.org.


jeudi 26 avril 2007

Les vrais médicaments sont en pharmacie ! Campagne de lutte contre le marché illicite des médicaments

L’Association ReMeD (Réseau Médicaments et Développement) lance à partir du 28 mai prochain, la sixième édition de la Campagne de lutte contre le marché illicite des médicaments en Afrique, en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Ministère des Affaires Etrangères Français, l’Union Européenne, l’Inter ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA), l’Inter syndicale des pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et l’Association africaine des centrales d’achat en médicaments essentiels (ACAME).

Cette campagne a comme but de sensibiliser sur les dangers du marché illicite des médicaments qui a commencé à se développer dès les années 1980 en Afrique. Ces produits échappant aux normes de qualité et de garantie de fabrication, sont souvent la cause de décès, d’ intoxications, de cécités, de malformations congénitales, ainsi qu’un frein important au développement socio-économique et institutionnel des pays africains.

Avec le slogan « Les médicaments de la rue, ça tue ! » ReMeD a commencé dès 2002 à lutter contre l’idée fausse, diffusée largement auprès des populations africaines, qu’un médicament de la rue est moins cher qu’un générique.
Cette campagne d’information connaît un impact de plus en plus important au fil des années. En 2007, une nouvelle affiche sera disponible dans tous les pays d’Afrique francophone avec comme slogan :
« Les vrais médicaments sont en pharmacie ».

Affiche de la campagne 2007

Le manque d’informations sur les médicaments est le premier ennemi à combattre !
FG
Pour plus d’informations :
www.remed.org.

mercredi 25 avril 2007

25 Avril 2007 - Journée africaine de lutte contre le paludisme.

A l’occasion de l’anniversaire du « Sommet Africain pour Faire reculer le Paludisme » qui a eu lieu à Abuja (Nigeria) le 25 avril 2000, ce jour est dédié, comme chaque année, à la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme.
L’alliance « Faire reculer le Paludisme » (The Roll Back Malaria Partnership) a été crée en 1998 par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’UNICEF (United Nations Children’s Fund), l’UNDP (United Nations Development Programme) et la Banque Mondiale pour mettre en place un approche globale et coordonnée dans la lutte contre le paludisme, qui est, actuellement, la maladie la plus répandue dans le monde.

Le paludisme, en Afrique, est la première cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans : chaque année, il condamne plus d’un million de personnes. A ce jour, les traitements connus montrent leurs limites et les parasites deviennent de plus en plus résistants.

Zones de pauvreté



Zones du paludisme


Dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies, la Journée Mondiale du Paludisme 2007 aura pour slogan « Leadership and Partnership for Results » (Leadership et partenariat pour des résultats). L’accent est mis sur la volonté des pays africains de mettre en place des actions coordonnées pour obtenir des résultats significatifs en terme de lutte contre cette maladie.
Dans le cadre de cette journée, de nombreux évènements ont lieu en Afrique En Europe, de nombreuses ONG, travaillant dans la prévention et le traitement du paludisme, organisent des activités de plaidoyer auprès de leurs parlements respectifs, tandis que les États-Unis commémorent pour la première fois une "Journée de sensibilisation sur le paludisme" (Malaria Awareness Day)

L’AMREF, depuis 50 ans, lutte contre le paludisme, en menant de grandes campagnes de prévention, et en distribuant en masse des moustiquaires, qui restent, à ce jour, la méthode de prévention la plus efficace. Dans cette optique, elle travaille avec les plus vulnérables, c'est-à-dire, les communautés les plus pauvres et qui ont très difficilement accès aux soins.

L’AMREF prend également en charge les malades et mène de larges programmes de recherches sur la résistance des traitements actuels et la mise en place de nouveaux médicaments, en partenariat avec l’OMS et certains grands laboratoires pharmaceutiques.
FG

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jeudi 29 mars 2007

22 MARS - Journée mondiale de l’eau

« Moins de gaspillages »

Un milliard de personnes dans le monde n'a pas accès à l'eau potable, et 6.000 enfants meurent chaque jour de maladies dues à une eau insalubre. Depuis plusieurs années, l'AMREF s'engage dans des projets de constructions de puits, de latrines et de citernes qui garantissent aux populations des villages les plus pauvres de l'Afrique l'accès à l'eau potable.
Alors que les alertes sur le réchauffement planétaire et sur la pollution se multiplient dans l'hémisphère Nord, notre comportement quotidien continue à être source de gaspillages.
En Europe, chaque personne utilise en moyenne 300 litres d'eau, c'est à dire, 15 fois plus que la quantité à disposition d'un paysan africain, qui, lui, a 20 litres d'eau par jour pour boire, manger, se laver, et irriguer ses cultures.
L'AMREF relève les défis du Millénaire et à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, le 22 mars, elle invite tout le monde à changer ses habitudes de vie pour diminuer l'impact du monde industrialisé sur les ressources d'eau.



L'eau est PAIX
« Il est possible que dans 25ans les guerres seront menées non pour le pétrole mais pour l'eau ».

Kofi Annan

De toute l'eau présente sur la planète, seulement 2,5% est douce et seulement 1% peut être réellement utilisée.
La course à l' « Or bleu » est rendue plus difficile par différents facteurs : souvent les grandes réserves d'eau douce marquent les frontières entre des pays, qui s'en disputent le contrôle. Le commerce de l'eau a concentré le pouvoir dans les mains des multinationales de l'eau au détriment des pays les plus pauvres.
Il existe actuellement au moins 50 zones de conflits à travers le monde où l'eau a un rôle principal, comme bien disputé et comme arme de guerre.
Le contrôle de l'accès à l'eau est l'arme la plus efficace pour frapper la population civile qui est aujourd'hui la vraie victime des conflits

L'eau est ENVIRONNEMENT
« La désertification est la dégradation de la terre dans les zones arides, causée par les variations du climat et les activités humaines »

Définition des Nations Unies

La disparition progressive de l'eau dans des zones toujours plus vastes de la planète est en train de compromettre la vie de milliards de personnes. 39% de la superficie de la terre est frappée par ce phénomène de désertification, qui réduit la biodiversité et la possibilité de production alimentaire. Chaque année, 12 millions d'hectares cultivables disparaissent.

L'eau est SANTE
Le septième « objectif du Millénaire » fixé par les Nations Unies prévoit d'ici 2015 de réduire de moitié le nombre de personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable.
Mais pour atteindre cet objectif, il faudrait doubler les efforts internationaux.
L'eau contaminée est vecteur de graves menaces pour la santé : paludisme, choléra, diarrhée, infections aux yeux.
Selon la Commission des Nations Unies pour le Développement Durable (CDD) plus de la moitié des personnes hospitalisées souffrent des maladies liées à l'eau.

L'eau est DEVELOPPEMENT
« L'eau est la seule ressource naturelle qui intéresse tous les aspects de la civilisation humaine : du développement agricole et industriel jusqu'aux valeurs culturelles et religieuses enracinées dans la société ».

Koichiro Matsuura, Directeur Général de l'UNESCO

Dans le secteur agricole qui utilise la plus grande part de l'eau douce du planète, certains choix peuvent garantir un développement durable : soutenir la recherche d'espèces végétales moins exigeantes au niveau hydrique et plus résistantes à la sécheresse, améliorer la distribution de l'irrigation, promouvoir le retour aux formes d'agriculture moins intensives.
Mais le défi du développement durable, fondé sur une correcte gestion de l'eau, ne concerne pas seulement les campagnes. Due à une importante migration vers les villes qui caractérise les pays en voie de développement ces dernières années, la demande urbaine d'eau égale celle des campagnes.
La production industrielle est le troisième facteur de consommation d'eau. Dans ce cas aussi, l'activité humaine hors contrôle représente une grave menace pour les ressources en eau et pour l'écosystème.
La production de matériel générant de la pollution, l'intervention sur la morphologie des fleuves, la construction de barrages pour la production d'énergie électrique sont les défis les plus urgents que l'humanité doit affronter pour concilier croissance industrielle et développement durable.

L'eau est CULTURE
Socrate raconte qu'un jour le philosophe Thalès, se promenait en contemplant les astres du ciel, et en est tombé dans un puits ; ce qui a suscité les rires d'une esclave thrace.

Cette anecdote est le premier exemple de condamnation de la soif de culture et de connaissances comme voie pour fuir la réalité et ses problèmes.
Mais les choses peuvent être différentes : Thalès était un philosophe qui avait trouvé dans l'eau l'origine de toute chose.
La terre, selon lui, flotte à la surface de l'eau ; ce que nous démontrerait le puits.
Ainsi, sa chute dans le puits signifierait l'immersion de l'âme et du corps dans la vérité de toute chose, représentée symboliquement par l'eau.
L'eau était déjà reconnue comme l'élément qui efface les frontières sur la terre et qui permet les contacts avec les autres.
Thalès était en effet un homme sans frontières. Vivant entre la Grèce et l'Asie, cela lui a permis de confronter les mythes des divinités de l'eau dans la tradition grecque, avec, par exemple, la sacralité du Nil, fleuve qui donne la vie, l'inspiration et la parole au continent africain.
FG

LE 10 REGLES D'OR BLEUE CONTRE LE GASPILLAGE

Fermer le robinet pour se laver les dents ou pour se raser.
Utiliser une chasse écologique pour le WC.
Récolter et recycler l'eau de pluie.
Privilégier la douche plutôt que le bain.
Arroser les plantes en évitant le gaspillage d'eau.
Réparer les robinets défectueux
Installer un appareil « brise-lames » aux robinets
Utiliser une machine à laver et un lave-vaisselle classe A et chargées à plein
Faire la vaisselle à la main et de manière écologique.
Laver sa voiture avec un seau ou dans une station qui recycle l'eau.

L’AMREF soutient la scolarisation des jeunes filles

Témoignage d’Evelyn Aneno, bénéficiaire.

« J’ai essayé. J’ai échoué. Mais avec l’AMREF, je retente ma chance »

« J’ai compris que j’étais encore jeune et capable d’aller à l’école. Cette année j’ai donc décidé de m’inscrire à l’école primaire »

Ce sont les mots de Evelyn Aneno, une jeune fille qui a décidé de continuer son éducation pour un meilleur futur. Evelyn a 15 ans et est mère d’une belle petite fille qui a un an. Elle est tombée enceinte à 13 ans, d’un de sescopains de classe. Elle a quitté l’école pour faire naître son bébé. Le père de l’enfant s’est enfui du village et n’est jamais revenu.
Face à sa famille et à la communauté entière, Evelyn subit l’humiliation : 14 ans, sans père, l’école abandonnée. Beaucoup la montrent du doigt.
C’est cette vie qu’ Evelyn a laissé à Kitgum, un district du Nord de l’Ouganda.
En 2006, elle a décidé de recommencer. Elle s’est inscrite en sixième, à l’école primaire de Latolim et elle a réussi ses examens avec mention.

« J’ai eu une grande envie de retourner à l’école, quand j’ai su que j’étais encore l’âge de le faire. Je ne pensais pas que cela était possible, après ce que j’avais fait. Et surtout j’avais peur des moqueries de mes copains, mais l’AMREF m’a aidée ».

En effet, Evelyn, avant de rentrer à l’école, a fréquenté les cours de remise au niveau pour filles organisés par l’AMREF. On peut non seulement y rattraper les matières scolaires pour faciliter la réinsertion à l’école, mais surtout y retrouver la confiance en ses propres forces et capacités.
Le rêve d’Evelyn est devenu réalité.
Maintenant, elle effectue, en plus, des visites avec l’AMREF dans différents villages, où elle participe à des forums de formation sanitaire.

« Ces visites me plaisent beaucoup : c’est beau rencontrer les communautés et partager mon expérience, à travers le témoignage de ma propre renaissance.
Les filles qui, comme moi, ont abandonné l’école, sont sensibilisées grâce aux agents de santé et grâce à moi-même aux moyens d’être en bonne santé et d’avoir une meilleure qualité de vie. Lorsque je les rencontre, je leur conseille vraiment de ne pas baisser les bras et de chercher à retourner à l’école pour pouvoir aider à l’amélioration des conditions sanitaires de leur communauté.
De mon côté, j’espère avoir la chance de pouvoir fréquenter l’école secondaire et de devenir infirmière pour pouvoir aider toute la communauté. »
FG

lundi 26 mars 2007

AMREF Heroes

L'AMREF croit en la capacité des africains à trouver des solutions aux problèmes du Continent. Souvent il suffit de l'initiative et l'enthousiasme d'une seule personne pour mobiliser tout le village.
L'AMREF a trouvé des partenaires et des « ambassadeurs » de la santé, riches des ressources au cœur même des communautés où elle travaille. Ces agents communautaires AMREF sont le lien entre le système sanitaire et les communautés en rendant compte des nécessités de la population
Ce sont eux nos héros, les héros de l'AMREF, les héros de l'Afrique, enfants, femmes, hommes, dont le courage et la noblesse sont en train d'aider l'AMREF à réaliser l'espérance d'un futur meilleur pour l'Afrique.
A l'occasion des 50 ans de l'AMREF, sept photographes ont réalisé une exposition sur toutes ces personnes qui ont dédié leur vie à l'Afrique.
Découvrez ces héros et aidez-nous à en former d'autres :
http://www.amref.org/heroes/
FG