jeudi 19 juillet 2007

Le fil rouge du migrant

Les migrants en tant qu’acteurs de la mise en cohérence du développement et de la citoyenneté entre l’Afrique et l’Europe est l’idée de base du GRDR, Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural.

Depuis 1969, le GRDR s’occupe de valoriser la migration du bassin du fleuve Sénégal comme moyen d’échanges et de coopération entre « les citoyens de là-bas et les citoyens d’ici »
Grâce à leur double appartenance à leur pays d’origine et à leur pays d’accueil, les migrants sont non seulement les meilleurs initiateurs et promoteurs de dynamiques de développement en Afrique, mais aussi porteurs de projets individuels ou collectifs d’insertion en France.
L’Afrique et la France sont ainsi intiment liées par un fil rouge, celui des migrants qui deviennent ainsi acteurs principaux de co-développement. L’objectif du GRDR est la valorisation de ce double espace, ainsi que le transfert de compétences.

Le GRDR accompagne les migrants dans leur insertion sociale et économique en France, à travers de nombreuses formations professionnelles. Il accorde aussi une attention toute particulière à la promotion de la santé auprès des migrants, souvent touchés par le VIH/SIDA en accompagnant les associations issues de la migration dans le renforcement de leur rôle d’acteurs de prévention ici en France et dans leur pays d’origine. Au Mali, le GRDR, dans le cadre d’un programme multi acteurs, participe à un meilleur accès aux soins de qualité et proximité et à la décentralisation de la prise en charge du VIH/SIDA.

Dans le même temps, le GRDR valorise le rôle des migrants en tant qu’ « ambassadeurs » de projets de développement dans leurs régions d’origine, auprès des partenaires français. Les projets soutenus par le GRDR promeuvent surtout le secteur agricole et artisanal au Mali, Mauritanie et Sénégal.
Avec le même esprit que l’AMREF qui a parié sur la capacité des communautés africaines à prendre en charge leur propre destin, le GRDR rompt avec les logiques d’assistanat et investit sur la richesse de ce précieux fil rouge.
FG

Pour plus d’informations : http://www.grdr.org/


mercredi 4 juillet 2007

L’avenir de l’Afrique sera noir !

(campagne AMREF Italie, www.amref.it)


Il y a tout juste 50 ans, Michael Wood, chirurgien vouant une passion pour l’Afrique, a fondé au Kenya l’AMREF (African Medical Research Foundation). En un demi-siècle, de nombreux médecins et spécialistes ont volé vers les zones les plus reculées et les plus désavantagées du continent, pour secourir les victimes de conflits, combattre le paludisme, la tuberculose et le SIDA. L’AMREF a aussi construit des puits, restructuré des écoles, réalisé des projets de micro-crédits, soutenu les femmes et formé du personnel médical.
En 50 ans de travail avec les communautés, nous avons évolué et surtout changé de peau.
Nous avons commencé par travailler dans l’urgence, maintenant nous nous occupons de développement.
Nous étions des blancs amoureux de l’Afrique, aujourd’hui nous sommes des noirs qui parlons au monde
.
L’Afrique nous a transformés.
Aujourd’hui nous savons que les seules solutions aux problèmes du continent ont leurs racines dans les communautés concernées par les problématiques posées.
L’AMREF renforce les systèmes de santé africains existants ainsi que la capacité des communautés à mettre en place leur propre système et faire valoir leur droit à la santé
L’AMREF bâtit des liens entre ces systèmes, les développe et met en place des programmes de santé pour rendre les communautés autonomes par la recherche de solutions appropriées, efficaces et durables.
Avec ses 50 ans d’expérience et plus de 97% de son personnel qui est africain, l’AMREF soutient que l’avenir de l’Afrique sera noir !

FG



mardi 3 juillet 2007

L’EAU EST UN JEU

En 2015, les Nations Unies ont prévu de réduire de moitié le nombre de personnes (un milliard environ) qui n'ont pas accès à l'eau potable. L'eau contaminée est vectrice de maladies comme le paludisme, le choléra, la diarrhée, les infections ophtalmiques.
6.000 enfants meurent chaque jour de maladies dues à une eau insalubre.

Depuis plusieurs années, l'AMREF construit des puits, des latrines et des citernes qui garantissent aux populations rurales les plus pauvres d’Afrique, l'accès à l'eau potable.
En Afrique du Sud, l’AMREF, depuis 1995, met en
place des projets d’accès à l’eau et d’éducation à l’hygiène dans les écoles à travers un programme intitulé, PHASE (Personal Hygiene and Sanitation Education - Formation à l’hygiène personnelle et à la santé).
PHASE cible les enfants pour promouvoir la santé et le bien-être au sein de la communauté toute entière, et de façon durable.

Le projet 2006/07 de l’AMREF Afrique du sud (cliquez ici) installe des infrastructures sanitaires et d’apport en eau, dans 10 écoles à Umkhanyakude (Kwazulu Natal) et à Chris Hani (Eastern Cape).
Le projet est basé sur un système simple et efficace de pompes à eau sous forme de tourniquets des aires de jeux pour enfants. Actionnées par les jeux d’enfants, ces pompes installées dans les écoles d’Afrique du Sud, apportent une source d’eau saine et fiable à autant d’écoles et de communautés désavantagées.
Ce projet est pensé selon une approche globale qui vise non seulement à fournir des infrastructures sanitaires fiables, mais aussi à changer durablement les pratiques d’hygiène auprès des enfants et de leurs communautés.
L’AMREF prône également la pérennité du projet, en incitant à l’institutionnalisation de PHASE dans tous les programmes scolaires et l’étendre ainsi à l’ensemble de l’Afrique du Sud.
FG