jeudi 28 juin 2007

La voix de l’Afrique est virtuelle !

Depuis ses débuts, l’AMREF a voulu donner la parole à ceux qui sont directement concernés par les politiques engagés sur le continent noir. Au-delà des ses actions sur le terrain pour améliorer les conditions de vie des populations et renforcer les structures sanitaires, l’AMREF est le porte-parole de l’Afrique, dans le domaine de la santé, lors de forums internationaux, comme le World Economic Forum ou le G8. Mais un plaidoyer efficace ne peut se faire qu’avec un concert de voix à l’unisson. Toutes les voix comptent et nous avons besoin de la vôtre !

L’AMREF a donc gagné les mondes parallèles et insolites du web, avec sa nouvelle recrue Oumy Melnik (o.melnik@amref.fr), qui s’est établie dans Second Life, en tant que bénévole pour faire découvrir non seulement le travail de l’AMREF, mais aussi pour partager des sujets de réflexion sur l’Afrique et son potentiel tant culturel qu’économique.
Sa mission première est de fédérer des avatars pour offrir un auditoire plus vaste aux communautés africaines, en les soutenant dans leur recherche d’autonomie et de développement.
Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ? Tout est à créer dans ce nouveau monde et le champ des possibles vaste, mais le souhait d’Oumy est de créer une communauté ouverte et libre, qui se nourrit du foisonnement d’idées et d’échanges.
L’aiderez-vous ?
Oumy vous attend !!


Les jeunes mères victimes d’un conflit oublié

Selon le rapport 2007 des Nations Unies, concernant les Objectifs du Millénaire pour le Développement, l’Afrique subsaharienne n’est en voie d’atteindre aucun des objectifs prévus pour 2015.
La santé maternelle, en particulier, reste un scandale régional et mondial. Pour une femme d’Afrique subsaharienne – affirme le rapport – les risques de décéder de complications dues à la grossesse ou à l’accouchement sont 1 pour 16, alors qu’ils sont de 1 pour 3800 dans les pays industrialisés.

Dans le nord de l’Ouganda, la situation des femmes est particulièrement dramatique.
21 ans de conflits entre le gouvernement et les rebelles de « l’Armée de Résistance du Seigneur » (Lord's Resistance Army – LRA) ont forcé 90 % de la population du nord de l’Ouganda à quitter leurs foyers et à se réfugier dans des Camps de Migrants Internes. Les conditions sanitaires y sont désastreuses et l’accès aux unités de soins ou aux hôpitaux quasi impossible.
De nombreuses mères décèdent d’infections contractées pendant l’accouchement, car elles ne sont pas assistées d’un personnel de santé qualifié alors qu’elles enfantent.

Ce conflit aux effets dévastateurs pour les civils, fut longtemps décrit comme une des plus grandes urgences humanitaires se déroulant dans l’indifférence du monde
Depuis peu, la population profite d’une accalmie et essaie de se reconstruire un semblant de vie normale. Pour les soutenir, l’AMREF a mis en place un programme (
cliquez ici
) dans le district de Kitgum, au cœur des camps, afin d’améliorer les conditions de vie des plus vulnérables que sont, en premier lieu, les enfants et les femmes enceintes.
Ce programme comprend la construction et l’équipement de 7 maternités, la formation des professionnels de santé et le renforcement du système de santé maternelle communautaire.
A travers cette action, l’AMREF réaffirme son engagement sur le terrain, dans le nord de l’Ouganda, où elle est présente et travaille depuis 1998.
FG


jeudi 7 juin 2007

Le G8 doit écouter l’Afrique

Le G8 2007 a débuté hier à Heiligendamm, en Allemagne, sous la présidence de la chancelière Angela Merkels, qui a décidé de mettre l’Afrique en première place dans l’Agenda du Sommet.
Madame Merkel a identifié le renforcement du système de santé en Afrique comme « une question pivot, spécialement en ce qui concerne le HIV/SIDA ».

L’AMREF apprécie l’attention internationale portée à l’Afrique et aux problèmes concernant le SIDA, mais remarque aussi que les programmes mises en œuvre en Afrique par les pays du nord, ont, jusqu’à présent, une approche « verticale » et focalisent sur des maladies isolées, comme le SIDA.
Mais cette épidémie ne peut se traiter de manière isolée, tout comme il ne suffit pas pour renforcer un système de santé d’augmenter la distribution de services basés sur le modèle occidental.

L’AMREF pense qu’il faut investir sur les capacités des communautés africaines à répondre à leurs propres problématiques, dans une perspective globale de la santé, en prenant non seulement en compte l’épidémie du SIDA, mais aussi la santé maternelle et infantile, ainsi que les problèmes d’accès à l’eau et de sécurité alimentaire.
Malheureusement, la représentation africaine au G8 ne semble pas suffisante pour donner la parole au Continent. Elle est formée par les présidents d’une poignée de pays africaine, souvent présents comme observateurs, et beaucoup de consultations ont lieu sans l’engagement des africains.

Cette situation doit changer.
Le Continent a besoin de se libérer de ce syndrome de dépendance
Le G8 doit écouter les communautés africaines, pour rendre l’Afrique maître de solutions pérennes et adaptées à ses problèmes sanitaires. C’est l’unique manière pour le continent noir de tendre vers un futur optimiste et serein. FG

Pour plus d’informations :
www.amref.org

vendredi 1 juin 2007

Sabella et l’AMREF au Salon Boucles d’Ebène

Du Samedi 2 Juin au Lundi 4 Juin, la troisième édition du Salon Boucles d’Ebène aura lieu au Hall d’exposition de Paris-Est Montreuil.
L’événement est dédié aux talents d’Afrique et des Caraïbes dans les domaines de la mode, de la création, du design et de la beauté. Batouly Seck Sambou sera présente avec la nouvelle collection d’été de Sabella La Linguere.
Vous pouvez aussi soutenir l’AMREF en achetant nos T-Shirts « Asante Sana », auprès de Sabella qui soutient nos actions au cœur des communautés africaines, avec conviction et cœur. FG

Pour plus d’informations :
www.bouclesdebene.com